Écrire sa vie, c'est aussi raconter sa
vie. Qui cela peut-il intéresser ? Beaucoup de monde. Et pour
cause, si nous regardons l'attrait de Facebook, LinkedIn, Viadeo,
Twitter et les autres. Ces petits mots ajoutés à la va-vite
expriment les avis et les émotions de leurs auteurs. « A bon entendeur, salut ! Je
te livre mon regard sur la situation pendant qu'il en est encore
temps, à chaud, à brûle-pourpoint, sur le vif. Je suis dans
l'immédiateté, dans la quotidienne, dans l'actualité. »
D'aucuns diront que les écrits se
perdent. C'est le contraire. Nous sommes tous attachés à nos courriers
électroniques comme l'épistolière chevronnée taraudait sa plume à
défaut de téléphone.
Le web est une mine d'écrits mis
pêle-mêle, nous naviguons d'articles en sites, de blogs en forums.
Le Cloud est notre coffre-fort, notre
cachette secrète pour consigner nos productions.
Tout s'écrit, tous tapotent sur leurs
claviers. Parfois simple copier-coller de l'oral, l'écrit cause
toujours. Les internautes écrivent comme ils parlent... Au moins ils
ont le mérite de s'exprimer. Nous n'avons jamais autant écrit, nous ne nous sommes jamais autant lus.
Écrire sa vie, qui cela peut-il
intéresser ? De plus en plus de monde. Et puis si des lecteurs
prennent le temps de lire ce que vous avez déjeuné à midi sur
votre profil de réseaux sociaux, votre témoignage sur un événement
prend d'emblée de l'ampleur, non ? Oui, c'est sûr !
Plus d'infos sur CAMILLE Auteure Biographe :
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