Plein de pensées pour
les femmes à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes !
Depuis sa création,
Camille auteure biographe a été amenée, entre autres récits, à
réaliser des ouvrages commandés par des femmes.
Ce que j'en retiens
finalement...
J'ai écouté des femmes
de tout âge et de toute condition.
Elles ont un livre à
écrire... Je vais les écouter des heures durant plusieurs
entretiens, nous allons tisser une relation. Quelle que soit leur
histoire à raconter, elles sont femmes. Et nous l'évoquerons
indubitablement au cours du récit de vie. Nous ne pourrons pas faire
comme si de rien n'était. Et je crois que ce serait une erreur de
l’ignorer.
Les femmes que j'ai
rencontrées ont toutes eu des parcours distincts, elles ont eu
toutes à un moment donné la force de s'imposer à leur manière.
Elles ont toutes leur projet de vie ou ont dû suivre les aléas de
l'existence. Celles que j'ai écoutées étaient toutes mamans et
c'est là aussi que l'écart se creuse.
Celles que j'ai
rencontrées ne suivaient pas les dogmes édités qu'ils soient en
faveur du patriarcat ou du féminisme, elles ne répétaient pas des
préceptes inculqués, elles ne déversaient pas des idées
préconçues, elles ne faisaient pas l’éloge de solutions
impossibles. Elles écoutaient leur cœur. Ou elles faisaient comme
elles pouvaient en fonction des données du passé et du présent.
Avec Françoise et
Christine, nous avons parlé bénévolat pour la cause des malades et
des personnes âgées. Deux femmes aux parcours si distincts, l'une a
voué sa vie à sa carrière professionnelle et l'autre a dédié sa
vie à ses proches. Pourtant elles se retrouvent autour de valeurs
communes qu’elles partagent avec leur association VMEH, Visite des
Malades en Etablissements Hospitaliers.
Toujours avec Françoise
et Christine, nous avons parlé du doute et de ses bénéfices, nous
avons suivi des chemins philosophiques en cheminant vers l'éloge
d'une grande amitié. Dans une compréhension respectueuse, elles
illustrent à merveille la sororité. Un exemple rare pour nous
toutes. Une relation où il n’y a plus de conflits d’intérêt
mais un respect mutuel et une véritable acceptation de l’autre.
Avec Stéphanie, nous
avons parlé de la maladie. Ses enfants étaient en bas âge quand
elle a éprouvé de nombreux symptômes. S'en est suivie une
avalanche de maux, des traitements, de diagnostics, de médicaments,
d'interrogations. Elle a raconté sa vie de femme, de maman-malade en
levant certains tabous. Elle a détaillé l'isolement, le jugement
porté sur la personne malade ; elle a affirmé le droit à la
personnalité de la personne souffrante. Elle a d'ailleurs créé une
association Smiley au féminin.
Avec Meriem, nous sommes
en train de relater les tribulations d'une femme qui souhaite tomber
enceinte entre traitements hormonaux, FIV, fausse couche pour arriver
à... la naissance de deux beaux bébés ! Et nous soulevons
sincèrement, sans artifices, les joies et les écueils de la
maternité.
Avec d'autres, nous avons
parlé de mariage forcé, de maltraitance, de question de survie,
d'isolement, de viols, d'agressions,...
Avec ces témoignages en
tête et bien d’autres que j’ai pu récolter au cours de mes
interviews et de mes livres, je me pose de plus en plus de questions.
Comment défendons-nous
au mieux les intérêts de la femme ? Connaissons-nous les
femmes ? Pourquoi vouloir à tout prix dupliquer le modèle
masculin ?
Pouvons-nous trouver une
égalité dans la disparité ? Ou est-ce chimérique de penser à
l'altérité ? Aurons-nous suffisamment de justice en nous pour
savoir équilibrer une société où les hommes et les femmes
bénéficient des mêmes droits sans enfreindre les droits de
l'enfant que nous mettons au monde ?
Quand j’entends les femmes, quand je les écoute, les parcours sont d’une telle différence et d’une telle richesse. Je pense que les livres Camille auteure biographe émancipent par le verbe et par l’écrit une parole souvent étouffée qui n'est pas suffisamment prise en compte. Les femmes qui écrivent leur livre trouvent cet espace accueillant. Enfin, elles prennent un temps pour le dire parce qu’elles ne sont pas assez entendues et comprises. Tout les contraint à demeurer dans leur mutisme, ça arrange bien le monde qu'elles se taisent. Quand elles libèrent la parole, combien de luttes doivent-elles mener pour être écoutées ? Nous pouvons le constater chaque jour.
Chez "Camille auteure biographe", chaque histoire de femme compte.
Je pourrais dire à la fin de cette aventure mémorielle : j’ai rencontré des femmes. Des vraies héroïnes du quotidien. Comme dans les livres ! Et qui plus est elles sont venues fortifier "Camille auteure biographe" par leur récit, en confiant leurs histoires que j’ai chéries et couvées comme s’il s’agissait des miennes."
Parlons, écrivons, agissons !
Chez "Camille auteure biographe", chaque histoire de femme compte.
Je pourrais dire à la fin de cette aventure mémorielle : j’ai rencontré des femmes. Des vraies héroïnes du quotidien. Comme dans les livres ! Et qui plus est elles sont venues fortifier "Camille auteure biographe" par leur récit, en confiant leurs histoires que j’ai chéries et couvées comme s’il s’agissait des miennes."
Parlons, écrivons, agissons !
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